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lily et ses livres - Page 7

  • Jaz Parks, tome 3 : Jaz Parks mord à crédit

    mort3.JPGLe tome 2 avait été bon, mais en soit il faisait pré-sentir à la saga Jaz Parks, un cap un peu similaire à beaucoup de saga de Bit Lit, a savoir une héroïne et son équipe parcourant les États-Unis pour sauver le pays et le monde, mais sans jamais intervenir à l’étranger, où le monde se situe. Bref la base d’un roman d’origine américaine.

    Sauf que ici, on se rend en terre inconnue, Téhéran, et ses dangers s’ouvre à nos personnages ! Et le changement de cap est déjà un grand chamboulement mais aussi un renouveau pour la saga.

    Mais c’est aussi la présence de David (frère jumeau de Jaz) et de son équipe qui rend le roman un peu plus palpitant, car on sait le différent qui oppose Jaz et son frère, mais on sait aussi qu’ils vont devoir travaillé ensemble; De plus, ca nous permet de bien faire connaissance avec David qui occupé les penser de Jaz depuis deux tomes, au même titre que l’équipe de Helsinger qu’ils ont perdu.

    En revanche, j’ai été un peu déçu, car les relations au sein de l’équipe de Jaz n’évolue pas vraiment dans ce tome, juste un peu de rebondissement avec Cole, mais sans plus.

    L’enquête en elle même, commence fort, car des les premieres lignes on se retrouve en ligne énemie, avec le lot de blesser et de mort suffisant pour que l’on sente le roussi de la situation des le départ. Puis vient le coup de l’enemie infiltré et la on sait qu’on va rien saisir avant longtemps !

    Deplus, Vayl se retrouve confronté à nouveau au fantome du passé qui s’approche trés fortement de lui, le plongeant dans le doute et dans un etat  abandonnant Jaz !

    Puis il y a aussi la découverte de Téhéran, je ne sais pas la part de réalité et de fiction dans les descriptions de la ville, de son mode de vie et de son fonctionnement, mais j’ai apprécié découvrir cette ville à travers les yeux de l’auteur et de Jaz, je n’irait pas la bas en touriste dans l’immédiat, mais pourquoi pas sur google earth

    Et justement on ne saisit les choses que tardivement, et les mesures a prendre son pleine de surprise sur leur issue. Bref comme les deux précédents tomes, Jaz Parks tome 3 est très bien écrit !

  • L'invention de la solitude, Paul Auster

    auster2.JPGCe livre est formé de deux parties. Dans la première partie, Paul Auster parle de son père. Le père invisible. L'absence de relation père-fils. La mort du père qui donne l'opportunité à l'écrivain d'écrire grâce à l'héritage. De connaître le père, permet au lecteur de découvrir l'homme qui se cache derrière l'écrivain. Ça m'a beaucoup touchée.

    La deuxième partie... ouf... Après une première lecture, j'avais l'impression de n'avoir rien compris alors j'ai recommencé. Je crois que j'ai compris maintenant. :) C'est le point de départ des thèmes qui reviendront dans les livres d'Auster. Le hasard (qui passionne et obsède tant l'auteur), la solitude, la solitude de l'homme dans sa chambre, le baseball...

    Ce bouquin m'a aidée à comprendre les livres qui suivent mais je me demande si ces livres ne m'ont pas aidée à comprendre L'Invention de la solitude.

    J'ai trouvé cette lecture très très ardue. L'auteur se pose beaucoup de questions sur le moi, la mémoire. Mais c'est passionnant. Passionnant parce qu'à quelque part je me suis posée les mêmes questions. Je me suis reconnue à maintes reprises.

    J'ai très envie de relire La trilogie New-yorkaise. Parce que maintenant je vais saisir mieux ce livre...

  • Dans le scriptorium de Paul AUSTER

    auster.JPGJe ne vais pas y aller par quatre chemins. Paul Auster est mon auteur préféré, (ex-aqueo avec Michel Tremblay). J'ai dévoré tous ses romans, je m'en suis délecté comme un fruit bien juteux et sucré. J'attends donc toujours avec impatience la sortie d'une nouvelle histoire surréaliste comme lui seul sait si bien les raconter, dans un style unique, que personne ne réussit à copier ni à égaler. Auster, bref, c'est une jouissance pour l'esprit!

    Ce nouveau livre raconte à la première personne la situation dans laquelle se retrouve Mr. Blank. Celui-ci se réveille dans une chambre mais ne se souvient de rien, il est devenu amnésique suite à un traitement qu'on lui administre à sa propre demande. Ce vieil homme vit dans un pays post-USA, à une époque future, alors on se dit quoi ? Auster fait de l'Anticipation maintenant ? Bon, alors laissons-lui sa chance... mais voilà, on ne sait pas où il veut nous amener avec cette étrange histoire dans laquelle tout n'est pas dit. On présume de l'époque, de la profession du narrateur, de ce qui lui est vraiment arrivé, on suppose qu'il lui est arrivé quelque chose, alors on espère le découvrir avant la fin du livre, mais non,... on reste sur notre faim, on se demande pourquoi avoir écrit un roman si court, si peu achevé...

    Et, même si je déteste l'admettre moi-même, on se questionne sur l'inspiration de M. Auster. Oui, il y a toujours la forme, le style de l'auteur tant aimé, mais le contenu, lui, oh là là... on le cherche. Vous avez tout deviné, j'ai été extrêmement déçu pour la première fois par ce grand auteur qui m'est tellement cher. Je n'en reviens pas encore. Je me demande pourquoi il ne s'est pas abstenu; j'aurais bien préféré attendre une année de plus et lire quelque chose qui soit digne de son immense talent de conteur.

    Dans le scriptorium de Paul AUSTER (Actes Sud, 2007, 146 pages)

  • Le Baby-sitter de Jean-Philippe Blondel

        Sans conteste, la plume de Blondel se lit très bien. Elle est souple et alerte. Cependant, je dois avouer que je baby.JPGne saurais dire que ce roman m'a réellement plu. Je l'ai parcouru d'un bout à l'autre sans aucune difficulté, j'ai pris plaisir à suivre le parcours de certains de ces personnages mais j'aurais pu tout aussi bien refermer ce livre et ne pas le terminer et ce, sans aucun regret.

    Ce roman touche aux rapports que les hommes peuvent tisser entre eux et il le fait bien. Toutefois, je pense que ce roman manque un peu de pêche. J'ai eu l'impression de lire une succession de tableaux dont l'enchaînement aurait parfois pu être différent sans aucun souci.


        Certes, les personnages ont un vécu douloureux mais impossible pour moi d'adhérer au récit. Un peu comme si je regardais un téléfilm du dimanche sur M6 : une détente mais rien de plus. De plus, j'ai été déçue par la fin que j'ai trouvée grotesque et non touchante comme je pense qu'elle se voulait être.

     

  • lecture de Alcools d'Apolinaire

    Recueil lu dans le cadre d'une découverte de la littérature de la Belle époque, Apollinaire ayant été mobilisé sur les champs de bataille en 14-18 a laissé une trace de son impression traumatisante via la poésie. Plus de 10 ans pour trouver les mots juste et enfin construire en intégralité son recueil Alcools.

    Monument de la modernité grâce à son aspect expérimental, il nous donne à voir tout une variété de système d'écriture : prose, vers stricts, jeux d'oppositions, constructions anaphoriques, figures de style riches, etc...
    Le recueil est complexe dans le sens où il se place d'un côté du classicisme avec des constructions très sévères et sans exception quelconque et d'un autre côté du côté de la fantaisie, de la modernité dans le sens hermétique du sens (cf : le vocabulaire très étrange voire incompréhensible, deux exemples significatifs : " Vertuchou Riotant des vulves des papesses" dans L'ermite / "Soleil cou coupé" dans Zone)

    Un recueil choc, qui se démarque, sort du lot et nous en met plein la vue. Les mots sont tordus au profit d'une vision de la vie qui part en fumée, une conception macabre et par-dessus tout, URBAINE de ce qui l'entoure. La période de la modernité comme une conséquence désastreuse, les prémices de la critique de l'ère du numérique. Un travail que l'on devrait tous admirer, digne de l'un des derniers poètes que notre monde a connu!

  • La maison de poupées de Katherine Mansfield

    maison-poupee.JPGRecueil de 3 nouvelles et de 36 pages, mais c'est un grand livre.

    La première nouvelle, "Miss Brill", est parue en 1922; c'est l'histoire d'une dame solitaire, un dimanche. Miss Brill met son collet de fourrure pour aller écouter de la musique au kiosque. Elle y va aussi et surtout pour écouter. Les couples, voisins de banc qui parlent, lui semblent de la famille; elle se sent moins seule et presque importante. Mais la jeunesse est cruelle, ce dimanche, Miss Brill va entendre ce qu'il ne fallait pas!

    Les deux dernières nouvelles de ce livre seront publiées à titre posthume en 1923.

    "La maison de poupées" concerne l'exclusion dans le monde de l'enfance, avec la description de l'habillement des enfants d'une famille pauvre, formé d'une vieille nappe, des morceaux de rideau, de vieux chapeaux. Et la méchanceté du reste de la classe.

    "Le canari" est mort, sa maîtresse lui tresse des louanges, même pour les canaris, les morts furent tous, durant leur vie, exemplaires. Mais dans ses éloges se glisse une détresse doublée d'une bonne dose d'égoïsme. Sans parler d'un ridicule qui le fait surnommé "L'épouvantail à moineaux".

    Katherine Mansfield à une très belle écriture, légère et empreinte d'une grande humanité, mais d'une lucidité envers ce monde cruel.

  • Entre chiens et loups - Malorie Blackman

    Dans un monde qui pourrait être le notre, la société est divisée en deux catégories.

    chiens.JPGD'une part, les Primas, noirs, puissants et riches.D'autre part, les Nihils ou Néants, blancs, méprisés et pauvres.Sephy est noire et fille d'un ministre. Callum est blanc et fils d'un rebelle.Pourront-ils s'aimer malgré tout ?

    Dans ce "Roméo et Juliette" version moderne, on découvre un monde cruel et sombre, où le racisme régit tout : emplois, logements, écoles...Les noirs et les blancs ne se mélangent pas. C'est la règle.Sephy et Callum sont amis d'enfance. Lorsque Callum a la chance de pouvoir aller dans le collège de Sephy, celle-ci ne sait pas comment réagir. Doit-elle l'ignorer ? L'aider ? L'éviter ?Les narrateurs sont à tour de rôle l'un et l'autre. On voit par les yeux de chacun, on s'étonne, on s'insurge...

    On est plongé dans leur histoire.Beaucoup de dialogues, et malgré le nombre de pages (presque 400), ce roman se lit rapidement.C'est un livre dur, mais vraiment poignant. Ce n'est pas de la science-fiction tant cela semble réel. J'ai trouvé le style très bon, les changements de personnages sont parfaitement maîtrisés.L'idée est très bien traitée, et l'intrigue est passionnante.

    Un beau roman dont le message touchera tout le monde.

  • Le klone et moi de Danielle Steel

    Je viens de terminer Le Klone de Danielle Steel. Comme chacun de ses livres il se lit tout seul mais le style d'écriture ici est très farfelu, on ne croirait jamais que c'est elle qui l'a écrit.

    C'est l'histoire d'une femme mariée depuis treize ans et un jour son mari lui annonce qu'il ne l'aime plus. Alors il la quitte et elle est très malheureuse. Elle finit par rencontrer un homme, Peter, et c'est le bonheur parfait. Il doit partir travailler au loin pour deux semaines. Il lui envoie une surprise: son klone ! Paul, le klone, est très farfelu avec ses vêtements qui sortent vraiment de l'ordinaire mais elle s'amuse comme une folle avec lui et les enfants l'adorent. Peter revient et elle est très contente de le retrouver, et là Peter finit par repartir et Paul revient et tout recommence et ça finit par se compliquer...

    J'ai trouvé ça trop irréel et j'ai été bien contente qu'il se termine mais je le relirais pareil.