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lily et ses livres - Page 5

  • Avis sur Black Ice de Becca Fitzpatrick

    black_ice.JPGNous allons donc entrer dans la vie de Britt, ce personnage féminin qui m'a d'emblée intéressée. Cette ado raide dingue de son ex, qui n'est autre que le frère de sa meilleure amie va vivre une expérience inouie.. En effet lors des vacances de printemps, elle décide de partir en randonnée avec sa meilleure amie. Ne désirant pas faire comme "les autres" et partir faire la fête aux abordes des piscines, Britt voulait vivre une expérience inouie.
     
    Ce terme n'est pas faible vu qu'avant d'arriver à bon port, elles vont être coincée dans une tempête de neige. Ne pouvant rien faire d'autres que de continuer la route à pied dans le blissard, elle découvre alors une habitation qui va changer leurs vies..... Shaun et Mason, deux beaux jeunes hommes qui ne sont en fait que deux malfrats qui vont les prendre en otage.....Bienvenue dans Black Ice.
     
    J'ai rapidement été prise au jeu de ma lecture, ayant beaucoup de mal à m'en décrocher, je sentais que l'auteur allait nous faire tourner en bourrique et que les personnages allaient avoir une double face à un moment donné, je me doutais que j'allais être happée par cette histoire et ce fut le cas. 
    La plume de l'auteur m'a été agréable dès le début et l'histoire très prenante.... Becca Fitzpatrick est égale à elle même, j'adore toujours autant cette façon qu'elle a de nous narrer une histoire.
     
    Bizarrement à un moment donné, j'ai totalement décroché... Une longueur insupportable m'a envahie et j'ai reposé le roman pendant plusieurs jours... Lorsque je l'ai repris je l'ai bien entendu terminé mais sans l'engouement du début. Est ce ma faute? Je n'arrive pas à définir à ce jour pourquoi j'ai décroché sur la seconde partie du roman. Je suis, pour ce coup ci, une piètre chroniqueuse, je l'avoue clairement. Je pense d'ailleurs que c'est la première fois que je reste aussi "????" au sujet d'un roman...Bref...
     
    Les personnages m'ont par contre beaucoup plu. B.Fitzpatrick met toujours beaucoup d'âmes dans ses personnages, ils sont entiers, de vraies personnalités qu'on oublie pas et auxquelles on s'attache.
     
    Je pense que les amateurs de lectures Ado-Young Adult, les lecteurs qui aiment les lectures prenantes où un soupçon d'angoisse vous prend au ventre, vont ADORER ce livre. 
    Je ne le conseillerai pas aux grands fans de polars par contre car l'intrigue et l'ambiance seront trop d'un niveau trop faible pour vous.
    Un très bon roman néanmoins, je pense pour ma part le relire l'an prochain lorsque la neige aura ensevelie ma maison. Je pense apprécier beaucoup plus ce titre.

  • L'élégance du hérisson de Muriel Barbery

    elegance-du-herisson.JPGJe ne m'attendais pas en débutant ce livre qu'il me faudrait presque un dictionnaire pour le lire! J'avoue avoir été surprise par cette qualité d'écriture, et l'ensemble des réflexions à la fois philosophiques et psychologiques qui en ressortent. Pourtant malgré cela c'est vraiment une impression de légèreté que j'ai ressenti, un petit air faussement intellectuel... qui n'était pas néanmoins pour me déplaire.


    J'ai trouvé les personnages attachants même si parfois assez horripilants dans leur manière de parler et d'évoquer le monde qui les entoure... un côté narcissique un peu agaçant à mon sens... mais qui rend aussi ces protagonistes si atypiques.


    Si j'ai dévoré ce livre en moins d'une semaine, en revanche la fin m'a un peu déçue, un peu trop facile de finir de manière aussi abrupte, en plus de cela, ça semblait du déjà vu.

    Ne reste plus maintenant qu'à voir le film  !

  • Avis sur le roman Syngué Sabour d'Atiq Rahimi

    syngué.JPGSyngué sabour est un beau roman à la fois intimiste et tragique. A travers les méandres psychanalytiques du récit de cette femme, Atiq Rahimi, nous invite à découvrir la condition féminine musulmane.  Son style est épuré, captivant et se lit d'un souffle, tant la tension va crescendo...

    Malheureusement, j'ai été très déçue par la fin: symboliquement très attendue mais que je trouve irréaliste par rapport au reste du roman...

     

    mais je vous laisse la découvrir !

  • Avis sur Les vivants et les ombres de Diane Meur

    vivants-morts.JPGDu haut de ses 600 pages, ce pavé me faisait un peu peur mais finalement une fois rentré dans cette maison il est très difficile d'en ressortir! Ce roman est tellement dense qu'il est impossible de s'ennuyer !! Toutes les émotions sont réunies: amour déchu, frustration, passion... dans une intrigue palpitante.

    C'est bien écrit, les personnages sont attachants, la cadre historique intéressant, bref tous les ingrédients d'un bon roman !

  • Avis sur le roman : Cette Nuit là de Chevy Stevens - FIN

    cette-nuit-la.JPGLe roman s'alterne donc entre le passé et le présent. En première moitié de roman nous campons principalement sur le passé pour comprendre Toni, sa vie, ses habitudes et ses graves soucis avec ses "amies" et également pour comprendre ce qui s'est passé le jour du meurtre de sa soeur.
    Mais en seconde moitié, le présent prend le relais et ce ne fut que meilleur à la lecture.
     
    Je me suis vraiment sentie emportée par cette histoire car l'auteur nous porte jusqu'au bout en nous mettant une pression de dingue, une tension angoissante qui vous prend au ventre. Je faisais partie du roman, j'étais moi même une protagoniste et j'ai pris part à cette histoire avec beaucoup de plaisir, mais également beaucoup de peines, d'empathies, etc... 
     
    L'auteur aborde des thèmes comme le harcèlement que ce soit scolaire ou dans la vie adulte, la non insertion des prisonniers, et l'acharnement sur autrui. Des thèmes qui m'ont profondément touchés. Comment vous expliquer ma colère en lisant ce roman, oui j'étais en colère contre le monde dans lequel on vit...Totalement dégoutée par l'être humain.
     
    Pourquoi pas un coup de coeur, car j'ai tellement eu la pression que je m'attendais à une GROSSE claque à la fin du roman mais non, c'était certes bien monté mais pas la gifle que j'attendais, malheureusement. 
     
    Je vous conseille vraiment ce roman 
    • Si vous aimez les histoires qui vous angoissent crescendo, les romans qui mettent l'être humain en avant et les flashback incessants qui vous permettent de comprendre une histoire. 
    • Si vous aimez quand l'amour est si profond qu'il traversera des monts pour survivre.
    • Si vous aimez avoir la tension
    • Si vous aimez les page Turner
    Chevy Stevens est une auteur que je vais continuer de suivre et je ne manquerai pas de lire ses autres titres.

  • Avis sur le roman : Cette Nuit là de Chevy Stevens

    cette-nuit-la.JPGChevy Stevens est une auteur que j'avais très envie de découvrir et voilà maintenant chose faite avec son dernier roman paru aux Editions Archipel. Ceux et celles qui me suivent depuis un moment savent que je passe rarement des journées entières à lire mais lorsque vous aurez commencé à lire Cette Nuit là, il vous sera impossible de lâcher ce roman. Et pour cause, j'ai lu les 400 pages pratiquement d'une traite.
     
    Le premier chapitre du roman commence fort, nous rencontrons Toni, 34 ans, elle quitte la prison ou elle a purgé une peine de 16 ans de prison pour le meurtre de sa soeur. Nous n'en savons pas plus au début car nous partons très vite pour un flashback qui nous emmène lorsque Toni n'a que 18 ans.
    Elle est une ado rebelle, en constante rébellion avec sa mère qui n'aime ni sa façon de s'habiller, ni ses fréquentations, ni sa vie en général.  Toni n'est tout simplement pas Nicole, sa soeur si parfaite de 2 ans sa cadette.
    Très vite je me suis identifiée à Toni, cette adolescente incomprise en totale rébellion, c'était moi alors oui j'ai eu énormément d'empathie pour ce personnage. J'ai pu la comprendre là ou sa mère ne l'a comprenais pas, j'ai pu la comprendre là ou tout le monde la rejetait et je pense que cela m'a beaucoup aidé à adorer ce roman.
     
    Au fur et à mesure de roman nous allons vivre la vie de Toni à partir du moment où elle a commencé à avoir des problèmes, principalement avec l'une de ses compagnes de classes. Très vite son monde va être chamboulée et elle va devenir la cible de tous. On parle beaucoup de harcèlement scolaire pour le moment et bien  je peux vous dire que ce roman tombe vraiment à pic. Bref je m'échappe....Revenons à l'histoire. Toni va donc subir tant les moqueries et autres griefs de ses "amies" que l'incompréhension de ses parents. Lorsque sa soeur a été assassinée, elle n'a pu se tourner que vers Ryan, son amour inconditionnel, son chéri, sa moitié ..Pourtant, c'est ensemble qu'ils franchiront les grilles de la prison pour y séjourner pendant des longues années.

  • Saint François d'assise, Raoul Manselli

    saint-francois-assisse-raoul.JPGOn connait la biographie sur Saint François d'Assise écrite par Jacques Le Goff, dans cet ouvrage, Raoul Manselli   fait lui aussi œuvre d’historien : son approche, revendiquée comme “ laïque ” (d’où, peut-être, l’absence du mot “ saint ” dans le titre ?), laisse aux psychologues et aux théologiens les dimensions subjective et religieuse du personnage.

    L’auteur le resitue dans le cadre de l’Europe et de l’Eglise de la fin du XIIe siècle, avant d’aborder la vie même de saint François. Celui qui mène une vie insouciante, mais point débauchée (comme le veut la légende), passe de l’autre côté du “ miroir social ” après sa rencontre décisive avec le lépreux : bien intégré, par sa famille et sa fortune, dans la vie d’Assise, il choisit le statut de réprouvé. Or ce choix pervertit totalement l’ordre de son temps. Saint François se qualifie de “ ioculator Domini ”, sorte de fou de Dieu, de “ fol en Christ ”, peut-être en référence à saint Paul, et inaugure l’évangélisation de rue, seule façon de prêcher qui lui soit permise, puisqu’il n’est pas un clerc admis à la chaire.

    L’attrait qu’il exerce sur la jeunesse de son temps se vérifie quand, pour la première fois, une jeune fille, de 11 ans sa cadette, demande à le rejoindre. Il accepte d’assouplir sa règle pour Claire et de l’adapter à d’autres femmes qui la suivraient. Les derniers temps de sa vie sont marqués par la souffrance, tant physique que morale : il sent la fragilité de son entreprise, craignant la décadence de l’esprit originel de l’Ordre.

    Ces quelques lignes ne sauraient rendre compte de toutes les qualités de ce livre passionnant.

    L’historien l’aime et l’admire, c’est certain, mais sa subjectivité, contrôlée, n’empêche pas la rigueur !

     

    St françois d'assise , Raoul Manselli , Cerf/Editions franciscaines, 600 p., 45 € (François Lagnau)

  • Chrronique du roman La quatrième main de John Irving

    irving.JPGCe roman est décalé dès le départ. Du coup on est dans le bain rapidement. J'ai vu récemment une interview sur France 5 ou je l'ai trouvé très intéressant. Cependant je ne sais pas comment cet auteur arrive à passer pour un homme sain ou encore à répondre à une interview comme un auteur normal.

    Cet homme a une imagination débordante et il sait à chaque roman, nous plonger dans de nouveaux univers. C'est vraiment un auteur hors normes, ces personnages sont singuliers (ici Patrick Wallingford est un journaliste qui ne fait rien pour se démarquer, mais qui fait tomber les femmes comme des mouches sans jamais faire le premier pas.

    En fait "il inspirait un trouble érotique et un désir hors norme", rien de moins). En ce qui concerne son style, j'adore, mais l'idéal serait de le lire en anglais. En tout cas la traduction est de qualité. Une chose est sûre, il a des idées toujours plus époustouflantes. Après l'avoir découvert avec Le monde selon Garp je me suis dit on ne peut plus rien inventer d'aussi fou, et bien si ! Ce que j'adore chez John Irving c'est que je suis toujours surprise, et c'est très plaisant de savoir que chaque roman sera une découverte.

    Bon parlons un peu de ce roman ! Rien ne se passe jamais simplement, aussi lorsque Patrick peut recevoir une greffe de main, celle-ci a comme qui dirait "un fil à la patte" et il se fait aussi greffer Doris Clausen. Doris, veuve d'Otto, le propriétaire de la main, veut retrouver son mari à travers cette main, et ne quitte plus Patrick. Comme quoi les personnages sont vraiment singuliers. Je trouve ce roman très profond, car il n'est pas seulement bon en surface, en plus il fait réfléchir.

    Ce journaliste change peu à peu, et la perte de sa main lui apporte une dimension plus grave. Il cherche de la reconnaissance, de la compassion, mais ne les trouve pas. Doris va beaucoup lui apporter. Cet homme à femmes va s'assagir et s'attacher à elle. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage du chirurgien le Dr Zajac. Ce médecin spécialiste de la main n'est jamais reconnu comme tel car ces greffes se traduisent par des échecs. Il a un fils qui ne mange pas , sûrement par mimétisme (lui même est maigre, mange des graines et mène une vie très saine), une assistante folle de lui (surtout à partir de la page 50) et qui va même jusqu'à se métamorphoser pour lui plaire.

    En voici un passage éloquent : "La jeune femme avait perdu dix kilos, elle s'était inscrite à un club de gymnastique, elle courait cinq kilomètres par jour, et pas en petites foulées. Et si ses nouvelles tenues n'étaient pas du meilleur goût, elles avaient été choisies pour mettre son corps en valeur. Car belle, Irma ne le serait jamais, mais elle était bien bâtie".

    Ainsi Zajac quitte son démon de femme (Hildred) pour vivre une passion avec Irma. C'est un roman à épaisseur, voilà ce qui me vient pour le décrire, car il est drôle, débridé, parfois léger, mais il possède aussi un côté grave et délicat. J'ai aussi beaucoup aimé les remerciements, dans lesquels l'auteur explique d'où lui ai venue l'idée de ce roman, et puis ils sont aussi très bien écrits.

    John Irving, La quatrième main (The Fourth Hand), 376 pages, Editions du Seuil, Points, 2001