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lily et ses livres - Page 8

  • roman jeunesse : Graffiti Moon - Cath Crowley

    graffiti.JPGLucy veut à tout prix découvrir qui se cache derrière L’Ombre … Elle veut lever le voile sur l’identité de ce jeune homme sensible à l’art qui pose ses graffs sur les murs de la ville. Elle en est sûre : L’Ombre et elle ne peuvent que bien s’entendre et partager ensemble des moments de complicité autour de leur passion commune : l’art.

     

    Lucy, est un personnage tenace qui n’a qu’une idée en tête : retrouver cet inconnu qui la fait tant vibrer. Elle ne le connait pas mais elle sait qu’elle l’aime déjà. On sent que les sentiments de Lucy débordent, on la sent très passionnée, un peu trop peut-être... Elle se laisse aller à ses rêves et fantasme sur la sensibilité artistique de L’Ombre.  

     

    Ed, est une jeune homme qui a quitté l’école. Il ne s'y sentait pas à sa place. Alors il essaye tant bien que mal de subvenir à ses besoins en travaillant dans un magasin de bricolage. Mais Ed a fréquenté le même lycée que Lucy avant de mettre fin à sa scolarité. D’ailleurs, Ed avait un peu craqué sur Lucy …

     

    Lors de la soirée de fin de lycée, nos deux personnages vont se retrouver à fréquenter la même soirée et vont partir ensemble à la recherche de L’Ombre … Dans la nuit noire et chaude, Lucy et Ed vont arpenter la ville au grès des fresques de L’Ombre, acceptant peu à peu de se dévoiler mutuellement.

     

    Ce roman à deux voix, pose une intrigue plutôt basique mais relativement efficace. L’écriture simple et fluide de l’auteur offre au lecteur une histoire rafraichissante. Cependant, la prévisibilité de l’histoire m’a dérangé … Dès les premières pages on comprend se qui se trame. La fin brutale coupe court à la lecture, c’est dommage l’intrigue aurait mérité quelques pages supplémentaires …

     

    En conclusion, une romance jeunesse assez basique qui met bien en avant les sentiments adolescents mais une intrigue trop prévisible à mon goût

  • Qu'as-tu fait de cet amour ? d'Arnaud Molinié

    amour.JPGArnaud Molinié livre ici son premier roman. C'est un manuscrit de jeunesse qu'il a voulu publier à la mort de son ami d'enfance.


        Le style est fluide et agréable et une fois que l'on a accepté l'intrusion de l'étoile, on prend beaucoup de plaisir à laisser notre âme divaguer et à découvrir l'histoire touchante de Pavlo.


        Ce qui est plaisant c'est que ce roman échappe finalement à une classification générique : ce n'est à mon sens ni un roman policier, ni un roman fantastique (malgré le dialogue entre l'homme et l'étoile). L'auteur y mêle des lettres, des pages de journal intime. Et ce patchwork donne au final quelque chose d'assez réussi.


        Puisque ce roman est un texte de jeunesse, j'espère que l'auteur reprendra la plume.

     

  • Malhorne, tome 4 : La Matière des songes

    malhorme.JPGQuatrième et dernier tome de cette saga, j’ai été plus que satisfaite de ce tome. Il répond aux 1000 énigmes posé dans les 4 tomes précédents.

    Franchement je ne sais pas comment décrire ce livre. C’est un vrai plaisir de le lire, une découverte à chaque page, on ne peut s’empêcher de croire que tout ce qui se passe est réel, qu’il ne peut s’agir de fiction.

    J’ai aimé tout de ce tome, aussi bien les espoirs et les déceptions sur le genre humain, qui ne sont pas une surprise en soit.

    Si je rentre plus en détail, pour les personnages, j’ai été ravis de la tournure des évènements, nous n’avons pas que des happy end, loin de la, et je suis heureuse de découvrir à nouveau certain personnage sous une autre facette.

    Les personnages principaux sont tous là et leur avenir loin d’être rose, permet cependant de ce satisfaire du destin de chacun.

    En soit je n’arrive vraiment pas à formuler mes sentiments sur cette saga, mais j’en ai vraiment été fan et captivée !J’ai cru à chaque histoire à chaque façon de voir évoluer le monde et c’est vraiment l’élément qui ma captivé dans cette saga !

  • Rockin' Heaven - Mayu Sakai

    Sawa a choisi d'entrer au lycée Amabane...parce qu'elle trouvait l'uniforme très mignon ! Elle se rend compte que son choix s'est fait un peu trop rapidement lorsqu'elle apprend que ce lycée était, jusqu'à l'année précédente, réservé aux garçons...

    De plus, elle se retrouve dans une classe où ceux-ci sont mauvais élèves et insolents envers leurs professeurs...bien que très beaux !L'intrigue n'est pas (du tout) recherchée, l'histoire en elle-même est assez plate. Cependant l'héroïne est vraiment attachante, tout comme les élèves de sa classe ! En effet, ils sont "rejetés" par les autres étudiants et professeurs qui les considèrent comme étant la honte du lycée...Ils ont cette espèce de "masque" qui cache leur véritable personnalité, un classique dans ce genre de manga, mais toujours efficace.

    Le graphisme m'a beaucoup plu, il est fin et détaillé.Les garçons sont vraiment très beaux (les filles aussi, mais il y en a moins ).J'ai apprécié le tempérament de Sawa : elle n'est pas "nunuche", elle ne se laisse pas abattre. Une sorte de Makino Tsukushi*, mais en plus jolie ! :-PLa petite histoire indépendante à la fin du volume est vraiment bien.

    Bref, pas de grandes nouveautés, mais un premier tome qui annonce un nouveau shojo sympathique et distrayant !

  • Noces suivi de L'été, Albert Camus

    C'est un recueil de courts récits écrits entre 1936 et 1953. Ils dépeignent l'Algérie, la patrie de l'auteur. Le texte est chaud, poussiéreux, à l'image de ce qu'il dépeint. L'auteur qualifie plutôt ces textes d'essais, car il y défend certaines opinions, mais la description de cet univers méditerranéen prend le dessus sur l'étude de l'homme.

    Bien qu'ils soient intéressants, les textes ne m'ont pas marqué, je n'ai pas l'impression d'avoir retenu grand chose de cette lecture, comme s'ils balançaient trop entre les deux genres, le récit et l'essai, au point de rater leur cible.

  • Proust : Albertine disparue

    En fait, je ne vais parler que d’un des volumes de la Recherche , Albertine disparue, appartenant à Sodome et Gomorrhe et suite de La Prisonnière.

    Pourquoi parler d’Albertine disparue et non pas, par exemple, des premiers volumes de la Recherche  ? Les raisons sont multiples mais la principale est peut-être que j’ai eu l’impression enfin de commencer à réellement comprendre ce que Proust avait voulu accomplir avec la Recherche.

    La principale trame narrative peut être grossièrement résumée en quelques mots : à la fin de la Prisonnière, Albertine, l'une des jeunes filles en fleur, quitte le narrateur qui, dans Albertine disparue, va ressentir pleinement cette rupture sentimentale. Il réexamine le passé, analysant les faits, les gestes, les sentiments qu’il pense avoir mal interprétés à cause de sa jalousie maladive. Progressivement, il recrée une autre réalité, se convaincant que son amour pour Albertine peut revivre. C’est au moment où il se décide à lui donner une nouvelle chance que le narrateur la perd une seconde fois, et cette fois de manière définitive : alors qu’il lui envoie un télégramme la suppliant de revenir, il reçoit l’annonce de sa mort. Commence alors la seconde partie du roman, consacrée au deuil et à la redécouverte d’Albertine. Le narrateur suit ses traces, traque un fantôme, et découvre un autre visage du passé qui lui avait complètement échappé. La mort d’Albertine est aussi un élément déclencheur et libérateur : l’idée, de nouveau, du voyage à Venise (à rapprocher avec sa vocation d’écrivain).
  • middlemarch

    Cette deuxième lecture de Middlemarch (la première m'ayant laissé une impression de longueur, de pages lues à toute allure pour enfin connaître la suite de l'histoire, le dénouement des intrigues) a été un vrai plaisir et une plongée dans des abysses narratives. En effet, Middlemarch est la juxtaposition de deux romans (et c'est ce qui en fait toute la richesse).

    Le second roman de Middlemarch est une histoire d'accomplissement d'un destin à travers la vie de Dorothea de Lydgate. Dorothea est une jeune fille bien née, belle, talentueuse et vertueuse qui cherche à s'accomplir en se dévouant corps et âme à un objectif supérieur. Après s'être essayée à l'amélioration de la vie des paysans, elle décide d'épouser un vieux savant, Casaubon, qu'elle pense pouvoir aider à rédiger son oeuvre sur la mythologie, espoir qui est vite découragé par le caractère acariâtre, méfiant et jaloux de son mari qui s'avère bien moins brillant qu'elle ne le pensait. Car c'est tout le tragique de la situation de la femme que dénonce George Eliot : ces femmes brillantes, capables d'accomplir de grandes oeuvres ou de grandes actions mais qui sont contraintes par la société à se cantonner à une place inférieure et qui n'ont comme seule solution pour utiliser ne serait-ce qu'un peu leurs ressources et leurs dons de se mettre au service d'un homme pour le soutenir dans cette action. Middlemarch est le récit de la réduction en esclavage de Dorothea à un mari autoritaire mais aussi de sa progressive découverte de l'amour et d'une certaine - mais relative - indépendance.
  • lumiere-pale-sur-les-collines

    Lumière pâle sur les collines raconte l'histoire d'Etsuko, une japonaise installée dans un petit village de la campagne anglaise. La visite de sa seconde fille lui rappelle le suicide de l'aînée et la replonge dans les souvenirs de sa vie au Japon après la guerre avec son premier mari. A l'image de l'auteur, ce roman est à la fois japonais et anglais.

    L'évocation de la vie d'Etsuko au Japon est révélatrice d'une société qui était en plein bouleversement, obligée de s'adapter aux réformes imposées par les Américains et très attachée à ses valeurs et à son système de hiérarchie et d'organisation familiale.

    Kazuo Ishiguro excelle dans les évocations, les débuts de pistes et les allusions. J'ai été à la fois séduite par eux mais aussi extrêmement frustrée car Ishiguro ne donne que semblants de solution. Je n'ai pas vraiment pu déterminer pourquoi, pour Etsuko, le souvenir de cet été auprès de Sachiko semble être une clef pour comprendre le suicide de sa fille, ni pourquoi et comment elle a quitté son pays et son mari alors qu'elle lui était très soumise. Malgré cette frustration, ce roman m'a profondément touché et m'a fait penser au travail d'un impressionniste car Ishiguro peint par petites touches sensibles des événements et des sentiments. Mais où est donc passé le dernier chapitre ?