Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le pays de la liberté (A Place Called Freedom) - Ken Follett - 1995

ken follet.JPGVaste récit historique, qui débute au fin fond de l'Ecosse à la fin du XVIIIe siècle pour finir dans le nouveau monde, en Virginie, en passant par Londres. Ken Follett nous a habitués avec La Marque de Winfield (A Dangerous Fortune, 1993) et Les pilliers de la terre (The Pillars of Earth, 1989) à des récits fleuves, se prolongeant sur plusieurs décennies, en suivant l'évolution d'une multitude de personnages.
 

Ici, Follett s'attaque à la misère des travailleurs au XVIIIe et XIXe siècle. On suit Malachi (Mack) MacAsh, jeune ouvrier dans l'enfer des mines de charbon en Ecosse. Dans quelques jours Mack fêtera ses 21 ans, et appartiendra donc, comme le veut la tradition écossaise, aux maîtres des mines, la famille Jamisson. Mack, cependant va se rebeller contre cet esclavagisme. Il va s'évader pour Londres, en espérant y trouver la liberté. En tant que docker dans le port de la capitale britannique, il déchantera très vite. S'il est libre sur papier, les dockers sont continuellement exploités. A côté de cela, Lizzie Hallim, héritière d'une noblesse écossaise appauvrie, se voit obligée d'épouser l'un des héritiers de Jamisson, afin de sauvegarder ses possessions. Les Jamissons ambitionnent d'exploiter les terres des Hallim pour y extraire du charbon. Mack et Lizzie vont se croiser plusieurs fois, et un amour interdit, inavoué naîtra entre les deux. Mais la situation à Londres s'empire, Mack est exilé en Virginie comme esclave dans une plantation de tabac appartenant aux Jamissons. Il y retrouvera Lizzie...

Comme d'habitude, Ken Follett nous fait beaucoup voyager à travers le temps et l'espace. De nombreuses intrigues, des personnages attachants, beaucoup de suspense et le tout mené avec grande efficacité. On passe du milieu des mineurs au milieu des bourgeois, et cela d'une page à l'autre. Ken Follett veut tout nous montrer, et il le fait bien.

Hélas, après avoir lu plusieurs de ses livres, on constate à regret, que Follett utilise toujours les mêmes ficelles. Un crime initial dans le passé qui va sceller le destin de toutes les futures générations. Dans La Marque de Winfield (A Dangerous Fortune), il s'agissait d'un meurtre d'un étudiant à l'école de Winfield, ici, il s'agît de l'héritage volé par les Jamissons. On retrouve également la même naîveté et simplicité qui se retrouve dans tous ses romans. Certains personnages très méchants, que ce soit par leur cupidité, ambition ou fierté (p.ex les Jamissons, Lennox) , et des héros tel Mack ou Lizzie, très positifs qui doivent se libérer du joug des premiers. Entre les deux, certains personnages comme Cora ou Peg, plus ambigus, mais tout à fait prévisibles.

Ce livre contrairement aux autres de Ken Follett, m'a plus déçu.

 

Les commentaires sont fermés.