Mai 1998, le Vatican devient la scène d’un triple meurtre lorsque le jeune garde suisse valaisan Stephan Martigny est abattu par son confesseur qui tue dans la foulée le commandant de la garde, ainsi que l’épouse de celui-ci. Ce triple meurtre sera maquillé en un coup de folie du jeune valaisan qui aurait été humilié par son supérieur, et l’aurait donc tué avant de se suicider. L’ecclésiastique ensuite disparaît ne laissant aucune trace derrière lui.
Bref, tout ressemble à un horrible fait divers, sauf que la CIA décide de s’y intéresser car sur les trois victimes, deux étaient des agents secrets agissant pour les comptes de parties adverses. Et lorsque deux agents meurent dans une même affaire, on ne peut que suspecter qu’une manipulation de quelconques services secrets dans les combles . Et pour démêler le tout la CIA fait appel à Malko Linge qui ne tardera pas, au péril de sa vie, à lever le voile sur cette sombre affaire...
Ce 132e tome de SAS des aventures de Malko Linge, L’espion du Vatican, reparaît en 2012 après une publication initiale en 1998, suite à un fait divers qui le 4 mai 1998 a fait du Vatican le théâtre d’un triple meurtre : Le 4 mai 1998, trois personnes sont retrouvées mortes dans les murs de la cité épiscopale. Mais de nombreux points sombres, mals expliqués par les autorités vaticanes, ou simplement laissés de côté vont laisser libre cours à de multiples fantasmes de complots, surtout lorsque surgit l’information qu’Estermann et son épouse étaient deux agents secrets, l’un anciennement à la solde de la RDA, son épouse à celle de la CIA, et le jeune Tornay actif au Renseignements du Vatican. Encore aujourd’hui des doutes subsistent sur cette affaire, la mère de Tornay ayant fait demande au pape Benoît XVI fin 2011 de rouvrir l’enquête sur base qu’elle ne reconnaît pas l’écriture de son fils sur la lettre non signée que ce dernier lui aurait laissée juste avant son coup de folie.
Et Gérard de Villiers se base sur versions alternatives de la version officielle pour monter son roman d’espionnage, cela avec le talent qu’on lui connaît pour mêler des intrigues d’espionnage bien violentes aux aventures plus sexuelles du séduisant agent de la CIA dans ce qui à l’image de toute la série des SAS constitue le meilleur de la littérature dite de gare à la française, avec tous ses poncifs et défauts. Les amateurs s’y retrouveront.