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Plus tard ou jamais d'André Aciman

Tout est amour, tout est relatif, tout est sexuel. Et tout est sensuel pour André Aciman. Car dans ‘Plus tard ou jamais’, le monde est une pêche, belle et ronde, mûre à point, offerte à la bouche ardente du narrateur. Elio fait l’expérience du désir, et s’y plonge avec l’énergie candide et fougueuse de ses 17 ans.
Mais plus que de désir, c’est bien d’amour que parle ‘Plus tard ou jamais’, d’un été hors du temps qui constitue l’apogée d’une existence. Hélas, que vivre, et comment vivre après s’être senti si vivant, si parfaitement heureux ?

André Aciman recompose un amour total - parce qu’une véritable rencontre a eu lieu, parce qu’une intimité sans limite s’est établie entre deux êtres. Dans une étonnante réflexion sur la mémoire, il nous confronte au corps du souvenir. C’est un passé qui sommeille sous l’épiderme, qui a pris possession de son hôte et qui pourtant, appartient à un autre temps, à une autre vie. Un passé monstre qui a échappé à son détenteur pour mener une existence autonome. Revenir sur cet âge est l’occasion pour le narrateur de se définir comme la somme de toutes les personnes qu’il a été. Sans lourdeur ni ostentation, l’écrivain manipule ce concept philosophique comme pour mieux dire la complexité des sentiments. A cet amour impossible et absolu, André Aciman donne une portée universelle : l’autre est à la fois chez soi et ailleurs, à jamais présent et à jamais perdu.

Plus tard ou jamais d'André Aciman, 

Editeur : L’Olivier
Publication :2/10/2008

 

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